La Recherche Médicale à l'Hôpital privé Jean Mermoz

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La recherche médicale, une spécialité de l’Hôpital privé Jean Mermoz

Au-delà de sa vocation à dispenser des soins, l'Hôpital privé Jean Mermoz s'attache à les faire progresser. L'établissement favorise l'émergence de nouvelles stratégies thérapeutiques et diagnostiques au service des patients.

Contrairement à la croyance populaire, la recherche clinique n’est pas uniquement réservée aux centres hospitaliers universitaires. Certains établissements privés en ont même fait l’un des cœurs de leur développement. C’est le cas de l’Hôpital privé Jean Mermoz qui poursuit cette activité depuis sa création. Docteur Olfa Derbel est médecin oncologue à l’Hôpital privé Jean Mermoz. Responsable de la recherche clinique en gynécologie et sénologie, elle présente cette discipline.

La recherche clinique, une activité historique

L’Hôpital privé Jean Mermoz fait partie des établissements privés qui se consacrent à la recherche médicale, et cela ne date pas d’hier. « Quand je suis arrivée à l’hôpital en 2014, l'activité de recherche clinique était bien développée, notamment en oncologie digestive et thoracique. J’ai voulu élargir ce spectre avec la gynécologie et la sénologie. Nous avons commencé avec quelques études académiques, puis industrielles. » L’activité a augmenté de façon considérable. En 2020, 72 études cliniques incluant 396 patients ont été réalisées, avec pas moins de 124 publications. Tous les mois, une réunion se tient pour examiner les études proposées des spécialités médicales engagées dans la recherche clinique. L’occasion de valider celles qui seront ouvertes. « L’objectif premier est d’offrir les meilleurs traitements aux patients. Ces réunions permettent d’anticiper le plus possible l’ouverture d’un essai. Cette étape, en plusieurs phases, peut prendre deux ou trois mois, explique le docteur Derbel.

 

Offrir des alternatives aux patients

L’un des avantages pour les patients qui participent aux études cliniques est d’avoir accès à des molécules qui seront commercialisées seulement quatre ou cinq ans plus tard, si les essais sont concluants. « Savoir qu'il y a des traitements potentiellement efficaces qu'on ne peut pas encore utiliser peut être très frustrant pour nous, soignants, et pour nos patients. Intégrer un essai clinique peut être la solution pour avoir accès à ces traitements. » Plusieurs traitements innovants ont été validés dernièrement, notamment contre le cancer du sein. « C’est très gratifiant pour nous, médecins, de pouvoir offrir de nouvelles stratégies thérapeutiques. C’est également intéressant d’être à la pointe des nouveaux traitements et de trouver des réponses aux questions non résolues », ajoute le docteur Derbel. Dans le futur, l’Hôpital privé Jean Mermoz souhaite ouvrir un plus grand nombre d’essais cliniques, tout en gardant cette qualité qui le distingue. « Nous voudrions également mettre sur pied une unité de recherche au sein de l’hôpital de jour avec du personnel formé exclusivement pour mener des essais cliniques », conclut l’oncologue. Un beau défi, à la hauteur de la reconnaissance de l’établissement.

 

La recherche clinique a toujours été un sujet d’intérêts fort pour les praticiens.

Photo portrait Dr Gilles WalchEn créant le 1er GCS dédié à la recherche et à l’enseignement au sein d’établissements privés, Ramsay Santé a créé un environnement favorable unique pour développer la recherche au sein de notre groupe. Grâce à cette mutualisation des moyens financiers et humains nous avons, par exemple, organisé une étude multicentrique française sur les résultats à plus de 10 ans de poses de prothèse inversée de l’épaule
Une « French crazy idea » comme disent les américains. Cette étude qui sera publiée dans les revues scientifiques et présentée dans les congrès internationaux sera LA référence en matière de prothèse inversée.

Gilles Walch Dr Gilles Walch, Orthopédiste à l’Hôpital privé Jean Mermoz

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