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Mieux connaître l’endométriose

le 11/03/2021

3 types d’endométriose

L’endométriose est une maladie hormonodépendante, c’est-à-dire qu’elle est sensible aux différentes variations hormonales. Ses causes restent mal connues. Il existe trois différents types :

  • L’adénomyose désigne la colonisation du muscle utérin par l’endomètre. Cette forme d’endométriose augmente le volume et les douleurs de règles.
  • L’endométriose superficielle correspond à une implantation de cellules endométriosiques sans atteinte profonde, ce qui augmente les douleurs de règles.
  • L’endométriose profonde concerne la formation de nodules profonds ou kystes sur les ovaires, ce qui augmente les douleurs de règles et peut provoquer d’autres douleurs (dans le rectum, le tube digestif, les ovaires ou encore la vessie).

En période de règles, l’endométriose cause douleurs pelviennes et fatigue, mais elle influe aussi sur la digestion (diarrhées, constipation), le système urinaire et peut rendre les rapports sexuels douloureux. Dans certains cas, elle peut également diminuer la fertilité.

 

Quelle prise en charge ?

« Pour la détecter, il faut d’abord faire une échographie pelvienne, explique le Dr Simon Ducoulombier. Puis, on met en place un traitement hormonal (la pilule), le seul qui permette à ce jour de contrôler la douleur. S’il ne fonctionne pas, on procède alors à une IRM pelvienne et, dans certains cas, on opère pour retirer l'endométriose. »

À ce jour, on ne guérit pas de l’endométriose, mais « les prises en charge évoluent et on sait de mieux en mieux comment gérer la douleur », précise le gynécologue. Celle-ci finit généralement par disparaître à l’arrivée de la ménopause.

 

Mieux vivre avec l’endométriose

Même s’il n’existe pas de traitement définitif contre cette maladie, l’hormonothérapie et le choix d’une hygiène de vie adaptée permettent aux femmes atteintes d’endométriose de mieux vivre au quotidien.

Ainsi, en complément des traitements médicaux, le recours à une alimentation spécifique aide les patientes dans leur quotidien. « On privilégiera les aliments qui limitent les inflammations intestinales : les protéines végétales, les poissons gras pour les oméga-3, les légumes, les fruits, etc. Il est aussi préférable de limiter la viande rouge, les aliments trop gras ou trop sucrés », conclut le Dr Ducoulombier. En complément, un sommeil de qualité et une pratique physique régulière peuvent aussi diminuer les douleurs et faciliter le quotidien des femmes concernées.