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Je suis infirmière hygiéniste. Je participe à la mise en œuvre de la politique de prévention du risque infectieux et la lutte contre les infections associées aux soins. Je travaille avec tous les acteurs de terrain de l’hôpital.

J’ai intégré la Clinique Jeanne d’Arc en 1998 en tant qu’infirmière. J’ai exercé dans plusieurs services : chirurgie générale, ambulatoire, salle de réveil, SIPO de jour et de nuit. Quand l’HPJM a ouvert, j’ai travaillé de jour en chirurgie orthopédique et ensuite, j’ai rejoint l’équipe des soins continus la nuit en 2012. A partir de 2014, des problèmes de santé m’ont amené à repenser mon orientation professionnelle. Le poste d’infirmière hygiéniste m’a été proposé par l’hôpital en juin 2022. Au début, j’avais une quasi-méconnaissance de ce qui m’attendait mais on m’avait proposé la formation de DUHH en parallèle sur 2 ans ce qui me permet de bien comprendre mon métier et de petit à petit prendre mes marques.

Je gère la surveillance environnementale et épidémiologique, j’aide à l’actualisation des protocoles d’hygiène. J’anime l’instance du CLIN. Je peux aider le pharmacien sur le choix de nouveaux produits d’hygiène. Je peux être amené à participer à d’autres instances comme le COVIR (Comité Vigilance Risque) ou le CSSCT (Commission Santé, Sécurité et Conditions de Travail). Puis, il y a tout le travail de fond avec les actions qui sont mises en place chaque année lors du CLIN en collaboration avec la cellule ESPRI (Equipe Sectorielle de Prévention du Risque Infectieux). En résumé, si cela touche l’hygiène, on peut faire appel à moi à tous les niveaux de responsabilité comme dans tous les services.

Chaque jour, semaine, je suis confrontée à de nouveaux défis dans des domaines très variés ce qui me challenge jour après jour. Ensuite, il y a aussi le fait d’accompagner et soutenir mes collègues sur le terrain en mettant mes compétences à leur disposition.

Mon premier contact avec le responsable technique lors de ma prise de poste. Il m’annonçait une panne sur un moteur de centrale d’air du bloc opératoire mais en langage technique et je ne comprenais pas ce qu’il me disait alors qu’il fallait prendre une décision rapide. Il a alors pris le temps de m’expliquer, j’ai pu me renseigner et lui apporter une réponse. Sur le moment, c’était assez stressant, mais avec du recul, j’en garde un bon souvenir et j’ai trouvé cette situation formatrice.

Tout d’abord en obtenant mon diplôme universitaire puis en mettant en place une équipe d’hygiène opérationnelle, stable et investie. Je suis motivée et souhaite évoluer en compétence et en expérience dans le domaine de l’hygiène hospitalière.