Actualités
Portrait : Anthony MULOT, responsable biomédical
le 24/11/2023
Maintenir un parc d'équipements biomédicaux de qualité, gérer les projets de renouvellements pour assurer des soins de qualité aux patients… : tel est le rôle d’Anthony Mulot, responsable biomédical à l’Hôpital privé Jean Mermoz.
Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Anthony Mulot, diplômé d'un master en ingénierie biomédical de l'Université de technologie de Compiègne (UTC). J’ai d’abord été embauché en tant que référent biomédical à l'Hôpital privé de l'Est lyonnais (HPEL) avant de travailler durant trois ans et demi en tant que responsable biomédical, technique et informatique à la Clinique Saint-Charles. Depuis avril 2022, j'exerce au sein de l’Hôpital privé Jean Mermoz (Ramsay Santé) en tant que responsable biomédical.
En quoi consiste votre métier ? Comment se déroule une journée type ?
Mon rôle principal consiste à maintenir un parc d'équipements biomédicaux (ventilateurs, dispositifs de monitorage, endoscopes, bistouris, tables d’opération, tensiomètres, appareils de dialyse…) de haute qualité au sein de l'établissement. Je veille au bon état de ce parc en effectuant des études pour renouveler les équipements obsolètes. J'assure la gestion des demandes de nouveaux dispositifs en pilotant le processus, depuis le recensement des besoins jusqu'à la mise en service des équipements. Je m'implique dans des études techniques pour trouver les meilleures solutions, en collaboration avec les équipes soignantes, afin de réaliser des essais et de procéder aux achats, en fonction des priorités. Je suis constamment engagé dans une démarche proactive pour garantir que les équipements biomédicaux utilisés dans l'établissement sont fiables, sécurisés et en parfait état de fonctionnement (contribuant ainsi à offrir des soins sécurisés et de qualité aux patients).
Quelles sont les principales qualités requises pour exercer votre métier ?
Une grande rigueur, un esprit critique et un sens de l'organisation sont essentiels pour mener à bien les projets. Il est crucial de savoir s'adapter aux différents profils d'interlocuteurs en favorisant un dialogue constructif. Le métier requiert également une bonne capacité d'action pour répondre aux besoins variés des différents services.
Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre quotidien ? Avez-vous toujours voulu faire ce métier ?
Ce qui me plaît le plus, c'est l'échange avec différents interlocuteurs, que ce soient les praticiens, l'équipe soignante ou la direction de l'établissement. La priorisation des projets en fonction des budgets, quant à elle, est un enjeu stimulant. Enfin, j'apprécie également le fait de contribuer au renouvellement des équipements, permettant ainsi de maintenir un haut niveau de qualité des services. Ce métier m'a toujours intéressé, car il allie à la fois les aspects techniques, financiers et la communication avec des professionnels de la santé.
Quels sont les défis auxquels vous êtes régulièrement confronté dans l’exercice de vos fonctions ?
Il en existe plusieurs : répondre positivement à un maximum de sollicitations des équipes médicales (tout en respectant les budgets), gérer les fournisseurs d’équipements, remplacer les équipements (parfois sur plusieurs années), devoir se tenir au courant des réglementations en matière de maintenance et de sécurité des dispositifs… L'arrivée dans ce nouvel établissement a également été un défi marquant puisque qu’il a fallu reconstruire entièrement l’équipe de techniciens biomédicaux.
Comment aimeriez-vous voir évoluer votre profession ?
À l'avenir, je pense que ma fonction est vouée à devenir de plus en plus stratégique, de par l’appétence des équipes médicales, mais aussi celles des patients pour les technologies innovantes. Les liaisons entre le biomédical et l’informatique sont en forte croissante, à l’image des équipements biomédicaux qui sont toujours plus informatisés. Ceci laisse à penser que la science n’a pas fini de nous surprendre. Et pourquoi pas contribuer à la mise en place de nouvelles activités médicales au sein de mon établissement, avec l’arrivée de ces nouvelles technologies en étudiant leur faisabilité en amont !