Le cancer de l'ovaire se développe à partir des différentes cellules qui le composent. On distingue deux types de tumeurs ovariennes : les tumeurs épithéliales qui représentent 90% des cas et les tumeurs non épithéliales dans une plus faible proportion. Chaque année, plus de 5 300 femmes sont touchées par le cancer de l’ovaire. À l’Hôpital privé Jean Mermoz, le cancer de l’ovaire est pris en charge à l’Institut de Cancérologie au sein duquel chaque patient bénéficie d’un parcours avec un médecin cancérologue référent qui garantit une prise en charge personnalisée et humaine dans les meilleurs délais.

La formation et le développement du cancer

La formation et le développement du cancer de l'ovaire

Le développement du cancer de l'ovaire progresse par la multiplication des cellules cancéreuses et pouvant rompre la capsule ovarienne. Les cellules cancéreuses peuvent également se disséminer dans le bassin, envahissant les organes voisins comme les trompes de Fallope, l'utérus, la vessie, le rectum et l'autre ovaire, constituant une extension pelvienne ou locorégionale. Dans certains cas, les cellules cancéreuses peuvent se propager au-delà du bassin, atteignant le péritoine ou les ganglions lymphatiques, ou encore le foie ou les poumons, via les vaisseaux sanguins et lymphatiques.

Les symptômes du cancer de l'ovaire

Les signes potentiels d'un cancer ovarien incluent :

  • la détection d'une masse ovarienne lors d'un examen gynécologique
  • des douleurs abdominales ou pelviennes
  • une augmentation abdominale anormale
  • des saignements ou pertes vaginales inhabituelles
  • des troubles du transit, des envies d'uriner fréquentes ou urgentes
  • des problèmes circulatoires
  • des douleurs thoraciques
  • une fatigue inexpliquée et une perte de poids.

Les facteurs de risque

L'hygiène de vie

Des facteurs augmentent le risque de développer un cancer de l’ovaire :

  • l'absence de grossesse
  • l'obésité
  • la précocité des règles
  • une ménopause tardive
  • l'âge 

Les antécédents familiaux et personnels

Les principaux facteurs de risque incluent les mutations génétiques héréditaires des gènes BRCA1 ou BRCA2, ainsi que des antécédents familiaux de cancers du sein ou de l'ovaire.

Le diagnostic

Les examens diagnostiques

Le médecin traitant ou le gynécologue est en première ligne pour identifier les premiers symptômes du cancer de l’ovaire. Il pourra être amené à prescrire des examens diagnostiques complémentaires comme des examens d’imagerie et sanguin. Une fois le diagnostic du cancer de l’ovaire établi, le médecin référent peut être amené à prescrire un bilan d’extension par la réalisation d’examens complémentaires pour évaluer l’étendue de la maladie.

Le parcours de soins

Les médecins spécialistes se réunissent au cours d’une RCP (Réunion de Concertation Pluridisciplinaire) pour décider collectivement du meilleur traitement. À la suite de la RCP, le patient est reçu en consultation d’annonce médicale par le médecin référent qui lui remet et explique son projet personnalisé de soin. Les patients rencontrent également une infirmière d’annonce spécialisée en cancérologie pour répondre à toutes les questions concernant la prise en charge.

Le traitement du cancer

La chirurgie du cancer de l'ovaire

L'approche chirurgicale nécessaire dépend du stade d'avancement du cancer. L'intervention chirurgicale implique l'extraction des ovaires, des trompes de Fallope, de l'utérus, parfois de l'appendice, d'une partie de l'épiploon (une membrane du péritoine située sous l'estomac et recouvrant le côlon), ainsi que des ganglions lymphatiques proches. Si le stade de la maladie est plus avancé, la chirurgie consistera à retirer toutes les lésions cancéreuses visibles sur les organes voisins. 

La CHIP (chimiohyperthermie intra-péritonéale)

Utilisée lors d’une chirurgie, la chimiohyperthermie intra-péritonéale (CHIP) est un traitement spécifique des métastases péritonéales (surface de la cavité abdominale et des intestins) de nombreux cancers en particulier des cancers digestifs et des tumeurs de l’ovaire. Il s’agit d’une procédure qui s’inscrit en complément de l’acte chirurgical de cytoréduction qui vise à retirer l’ensemble des métastases visibles à l’œil nu.
En effet, pour obtenir une efficacité maximale, il faut pouvoir également traiter l’atteinte dite microscopique. « C’est la raison pour laquelle nous utilisons dans certains cas la chimiohyperthermie intra-péritonéale : une chimiothérapie chauffée et directement administrée dans l’abdomen à la fin du geste chirurgical », explications avec les Dr Maxime POLO et le Dr Pierre-Emmanuel BONNOT, chirurgiens général, viscéral et thoracique à l’Hôpital privé Jean Mermoz.

La chimiothérapie

La chimiothérapie est un traitement basé sur l'utilisation de médicaments, également connu sous le nom de traitement médicamenteux. Ces médicaments de chimiothérapie ciblent les mécanismes de la division cellulaire. Il s'agit d'un traitement général, qualifié de traitement systémique, agissant dans l'ensemble du corps. Ceci permet de cibler les cellules cancéreuses où qu'elles se trouvent dans le corps, même si elles sont isolées et échappent aux diagnostics conventionnels. Les médicaments de chimiothérapie sont le plus souvent administrés par perfusion, bien qu'il puisse arriver qu'ils soient administrés par voie orale sous forme de comprimés.

Préservation de la fertilité

Les équipes de l’Hôpital privé Jean Mermoz portent une attention particulière aux conséquences du cancer de l'ovaire sur la fertilité. Toutes les informations seront évoquées lors de la consultation avec votre médecin cancérologue référent. Il proposera, pour chaque patiente, un parcours de soins et un accompagnement personnalisé.

La recherche clinique

Au-delà de sa vocation à dispenser des soins, l'Hôpital privé Jean Mermoz s'attache à les faire progresser. A travers la recherche clinique, l'établissement favorise l'émergence de nouvelles stratégies thérapeutiques et diagnostiques au service des patients. Le médecin référent peut proposer au patient de participer à un essai clinique. Lors de la consultation, il délivre une information claire, loyale et objective. Tout essai clinique est encadré par un consentement éclairé signé par le patient.

Les soins de support

Notre équipe de soins de support est une équipe de professionnels qui propose une approche globale et qui vise à assurer aux patients et à leurs proches la meilleure qualité de vie. L’accès aux différents soins de support est proposé lors de la consultation médicale mais également auprès des équipes soignantes pendant tout le traitement et jusqu’à six mois après la fin des traitements. Découvrez l’ensemble des soins de support dispensés à l’Hôpital privé Jean Mermoz : l’équipe des soins de support.

Découvrez l'équipe des soins de support de l'institut de cancérologie Jean Mermoz au service des patients et de leurs proches

Le suivi médical

Le suivi médical après le traitement est essentiel et inclut des consultations régulières avec une équipe médicale spécialisée, en relation étroite avec le médecin traitant du patient. Cet accompagnement personnalisé permet l’entrée dans une nouvelle période de prise en charge, celle de l’après cancer ou de l’après traitement.

Pour en savoir plus sur le cancer de l’ovaire, rendez-vous sur le site de l'INCa - Institut National du Cancer